Contre la grippe, Léon Daudet avait une recette infaillible

Tout le monde parle en ce moment de la grippe. Surtout Roselyne. Et ça dure. Il faut revenir aux fondamentaux. Sans idolâtrer le célèbre Léon Daudet, il faut reconnaître qu’il avait une vision qui pourrait paraître décalée aujourd’hui…


0006653_aff_001_med.jpg« Manger sans tenir compte de la fièvre. Se coucher. Chaleur douce. Boule aux pieds. Lecture saine. Le matin au déjeuner : aïoli. Au diner : bouillabaisse légère. Vin : Châteauneuf-du-Pape. Un verre d’eau de Vichy à part. Second jour, au déjeuner : Bourride. Au diner : soupe à l’ail. Troisième jour, matin et soir, pot-au-feu, légumes à volonté. Abattis, Vin : Beaujolais ou Bourgueil ou Bordeaux sans eau. Le quatrième jour si vous n’êtes pas guéri, mangez à déjeuner hardiment une côtelette arrosé d’un petit Bordeaux rouge, et si vous êtes guéri mangez-en deux. Le soir, buvez votre bouteille de Champagne entière à la santé de Brillat-Savarin. Ne vous levez que le cinquième jour. Le lit, comme la table, est souverain contre la grippe… » (février 1926)

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Vignerons

Le mot de Bernard Pivot / Vignerons

“Le Littré ne faisait pas de différence entre vignerons et viticulteurs : l’homme qui cultive la vigne. Le Petit Larousse et le Petit Robert distinguent le viticulteur, qui cultive la vigne, du vigneron qui, en plus, fait du vin. En conséquence de quoi, l’homme ou la femme qui apporte son raisin à une cave coopérative ou à un vinificateur serait un viticulteur ou une viticultrice, et non pas un vigneron ou une vigneronne.

Subtilités de chicaneurs ! Aujourd’hui, les professionnels de la vigne se revendiquent tous vignerons. On préfère ce mot, plus rond, plus sensuel, plus convivial, au rural viticulteur. Déjà Paul-Louis Courier signait ses pamphlets contre la Restauration “vignerons de la Chavonnière”. Ce n’était pas lui qui taillait et labourait. De sa vigne il n’était que le propriétaire-récoltant. Vignerons quand même ! Parce que ce mot ajoutait de l’authenticité et du prestige à sa qualité d’écrivain.

De nos jours, sont vignerons aussi bien les propriétaires que les ouvriers de la vigne. Quelle différence y a t’il entre le baronne Philippe de Rothschild, propriétaire de Mouton, et la Toinette Guerpillon, ma voisine du Beaujolais ? Aucune. Toutes deux sont d’excellentes vigneronnes.”

 

Source

Terre de vins, Janvier/février 2010

Dans ma famille, le paradis est ici, à Champrond, dans les Hautes-Alpes

C’est un minuscule hameau avec four à pain et chapelle, dans une vallée restée sauvage. Cela se nomme Champrond, tout simplement parce que le lieu a cette forme, au milieu d’une forêt de mélèzes, au dessus d’un torrent. D’ici, ou nous avons un peu grandi, on voit le lac de Serre-Ponçon. Nous y apprenions enfants à faire de la voile…

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(Carte de Cassini, seconde moitié du XVIIIe siècle)

Carte postale d’Aloxe Corton, archive de l’INA

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Magazine 12/14 – 30/01/1988 – 03min35s
Reportage à Aloxe Corton à l’occasion de la Saint Vincent tournante, présentation du village, de son histoire, de ses Appellations (anecdote sur l’Appelation Charlemagne) par Louis Chapuis, viticulteur. Anecdote sur Voltaire qui aimait tant ce vin.